top of page

Cœur qui soupire - pensées


Il m'arrive parfois d'être inspirée à coucher mes états d'âme par écrit, particulièrement lorsque le besoin de clarifier mes émotions se fait sentir. Ecrire me permet de canaliser mon intuition et me connecter davantage à mon moi profond, celui dont la voix est toujours juste. Voici quelques récentes pensées sur l'ouverture du cœur...

∗∗∗

Je sens une ouverture dans ma poitrine, mon Cœur qui pousse vers l’extérieur. Mes émotions qui galopent comme des chevaux sauvages en Camargue.

Je suis poussée à un stretching émotionnel, à assumer les blessures du passé et à les regarder droit dans les yeux. Laisser la chance à un potentiel. Potentiel bonheur. Potentiel Amour. Potentiel construction.

Prendre son temps oui mais à quel prix ? Quelle est la juste balance entre laisser-faire et laisser mourir. Entre patience et extinction des feux. Je sens que la brèche grandit et me montre le cœur du cœur. Il se rouvre et il me fait mal. La peur du mal me fait mal. A force de s’être trop brûlé les ailes on oublie qu’elles existent.

Prendre les choses avec légèreté, reconnecter à la joie, au moment présent. Ne pas projeter, ne pas dramatiser, faire confiance. En faisant confiance et en acceptant les choses comme elles viennent, en regardant le verre à moitié plein, c’est non seulement une perspective qui change, mais c’est aussi toute une vie qui prend un autre tournant, une autre dimension.

Et si c’était ça la clef ? La clef pour se défaire du fardeau des meurtrissures du passé afin de pouvoir vivre ancré dans le présent. La peur et le doute sont comme un lourd manteau dont on n’a plus besoin passé l’hiver, mais qui est si familier et si confortable que l’on en oublie de s’en défaire. Il est passé de saison.

Je suis au printemps de ma vie et souhaite quitter l’hiver également dans mon cœur et dans mon corps. C’est pourtant si difficile de ne pas s’y accrocher. Mieux vaut se contenter d’arbre sans feuille et de la fraîcheur de l’air plutôt que de se réjouir et s’ouvrir au printemps alors que l’on sait que l’hiver nous attend trois saisons plus loin.

Anticipation angoisse anxiété. Attendre la mort au coin du feu. S’attendre au pire par habitude. Ou alors choisir de briser la rude habitude et s’accorder un peu plus de douceur. S’autoriser à reconnecter avec la vie, l’amour.

Ouvrir son cœur à soi, ouvrir son cœur à l’autre, croire que l’été va être fantastique. Profiter du printemps. Chanter, danser, bouger, s’expanser.

Qu’est-ce que mon cœur me murmure alors maintenant ?

Laisse-moi sortir. Laisse-moi sortir de ce carcan inutile. Vis. Profite. Vis la vie. Aie confiance. Laisse-toi porter. Enlève ces chaînes. Enlève ces chaînes qui te lacèrent et dont la douleur t’a anesthésiée à la vie. Accepte les émotions. Vois la coupe pleine et toujours se remplir. Regarde ton reflet dans le contenu de cette coupe en or. Tu es si convaincue que l’hiver arrive que tu refuses de voir le printemps dans lequel tu te trouves.

Highlights
Recent posts
Archives
Search by Tags
Find me on
  • Icône social Instagram
  • Facebook Basic Square
bottom of page